26 août 2014

Visite de la maison qui Anne Frank habitait à Amsterdam



"Je sais ce que je veux, 
j´ai un but, 
j´ai un avis, 
j´ai une foi et 
un amour"


Aujourd´hui je vous propose la visite d´Anne Frank Huis, une visite que je trouve incontournable, l´un des endroits les plus émouvants que j´ai connu. On dit "un musée avec une histoire" 
La maison de la jeune fille juive Anne Frank, celle qui rêvait d´être, un jour, écrivain, est en fait devenue un endroit de pélérinage.
Une longue queue d´attente est toujours placée devant la maison qu´elle habitait les dernières années de sa vie à Amsterdam

Elle disait sur son journal
"Un jour, cett horrible guerre se terminera enfin, un jour nous pourrons être des êtres humains et pas seulement des juifs!"



La famille Frank était une famille juive aisée venant d´Allemagne qui habitait l´Amsterdam occupée par les nazis.
En juillet 1942 le père, Otto Frank, assisté par un employé, décida de se cacher avec sa famille dans le grenier de leur entreprise située à Prinsengracht 263. Ils étaient Otto, sa femme Edith et ses filles Anne et Margot. Quelques jours plus tard, ils furent rejoints par la famille Van Pels, Hermann, Auguste et Peter Van Pels.
Le bâtiment comprend deux parties: une maison côté rue et, par dérrière, une annexe. Les clandestins séjournèrent aux étages supérieurs de l´annexe.


C´est ainsi que deux familles se sont renfermées pendant deux ans de leurs vies dans un si petit espace déployé sur seulement deux étages.
Presque personne ne connaissait l´accès à cet espace.
Il y avait seulement une entrée à travers une porte dissimulée derrière un palier et une bibliothèque pivotante.
À l´extérieur, même de l´autre côté du canal, le grenier n´était pas visible du tout. 

 Anne disait sur son journal: 
"Dans la journée, nous ne devons pas écarter les rideaux d´un centimètre"


Anne Frank, alors une petite fille, commença à écrire ses impressions sur un journal qui son père l´avait offert comme cadeau.
Anne trouva ainsi une sorte de thérapie pour échapper aux quatre murs à l´intérieur desquels sa vie quotidienne se déroulait sans éspoir.

"Quand j´écris, je me débarrasse de tout, mon chagrin disparaît, mon courage renaît!"

Imaginons les sentiments d´une douce fille aussi enfermée même aux portes de l´adolescence, son désespoir à l´âge où l´on pense que tout peut devenir possible. 

Elle disait sur son journal: 
"Dans la journée, nous sommes constamment obligés de marcher sur la pointe des pieds et de parler tout bas parce quíl ne faut pas qu´on nous entende de l´entrepôt."


En août 1944, une dénonciation anonyme découvrit les deux familles qui furent ainsi arrêtées par les nazis. Jamais on a connu ce ou ceux qui les dénoncèrent.
Les deux familles furent envoyés aux camps de concentration et extermination. Le seul survivant fut Otto Frank. Il décida de publier le journal d´Anne. La jeune Anne meurt du typhus au camp de Bergen-Belsen en mars 1945. 

La jeune fille disait auparavant: 
"Faire du vélo, danser, siffler, découvrir le monde, me sentir jeune, savoir que je suis libre, voilà à quoi j´aspire!"


La maison est devenue l´un des musées les plus visités à Amsterdam.
Les deux premiers étages sont les bureaux, l´entrepôt et le dépôt de l´ancienne compagnie d´Otto Frank. Ceux-ci ont des expositions audiovisuelles et des témoignages qui recréent les années d´enfermement. Le témoignage d´Otto Frank est complètement touchant.
On peut visiter les chambres, la salle d´eau du grenier. Elles sont vides mais restent telles quelles. L´ambiance est ainsi oppressive.
On monte doucement le petit escalier. C´est difficile mais ça vaut vraiment la peine.
La chambre d´Anne montre toujours des photos collées sur les murs. 

On lit sur son journal:
"Grâce à Papa, qui avait emporté à l´avance toute ma collection de cartes postales et de photos de stars de cinéma, j´ai pu enduire tout le mur avec un pinceau et de la colle et faire de la chambre une gigantesque image"


Voici une visite que j´ai parcourue toujours les larmes aux yeux, une visite que je n´oublierai jamais. 
P.S. Les photos à l´intérieur étaient interdites.
Organisez votre visite sur Le site officiel de la Maison d´Anne Frank
Attention, si vous achetez les billets sur le site en avance, vous ne devez pas faire la longue queue d´attente.

Puis, je vous recommande de continuer la balade vers De Jordaan, un quartier magique.

Mes coordonnées:
Anne Frank Huis
La Maison d´Anne Frank
Prinsengracht 263
Amsterdam
Pays-Bas

8 commentaires:

  1. Il s'agit de l'une des rares visite que je n'ai pas faite à Amsterdam ! Trop effrayée par la queue.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu peux bien acheter les billets sur le site du musée. Donc, il ne fait pas faire la queue Sheily

      Supprimer
  2. Un lieu chargé d'émotions, surtout en cette année d'anniversaire de la déclaration de la guerre.

    Je suis passée devant cette maison mais ne l'ai pas visitée par manque de temps, mais je retournerai à Amsterdam pour le faire,

    Merci pour ce beau reportage Elisa, en deuil de ma belle-mère la semaine dernière, je n'ai pas été beaucoup présente sur les blogs.

    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cette maison-musée est un véritable mémorial de la guerre et des conséquences

      Supprimer
  3. J'ai adoré ce musée. La queue sous le soleil est inévitable mais vaut vraiment le détour.

    RépondreSupprimer
  4. Une visite qui me tente mais que je ne suis pas sûre d'avoir la force morale de faire ! Déjà en voyant tes photos et en lisant tes évocations je suis toute chamboulée. Un chanteur qui vit près de chez moi , Guichard, a fait une chanson sur elle : je me transforme en torrent de larmes en l'écoutant ! Merci pour ce témoignage :) Belle journée Elisa bisous

    RépondreSupprimer
  5. Bjr
    Toujours la foule pour cette visite , la maison est petite, étroite ! elle vaut le détour et quand on voit le réduit , c'est heureux d 'une survie ! en sa mémoire, c'est très émouvant

    RépondreSupprimer
  6. Très sympa ton article. C'est vrai qu'il y a une queue de fou!
    En tout cas une visite à faire car très émouvante et surtout pour ne pas oublier...

    RépondreSupprimer